mercoledì 12 giugno 2013

LES THEMES DE L'ARTISTE MICHEL ABBATANGELO


Le thème du minotaure surgit en Crête sous la forme d’un mythe. Le minotaure est un monstre à corps d’homme et tête de taureau, né des amours de Pasiphaé, femme de Minos, et d’un taureau blanc envoyé par Poséidon. Minos l’enferma dans un labyrinthe construit par Dédale, et lui donna chaque année en pâture sept garçons et sept jeunes filles d’Athènes. Cependant les Athéniens en eurent assez de sacrifier chaque année des jeunes hommes et des jeunes vierges. Ils (dépêchèrent) Thésée pour tuer le minotaure. En arrivant Thésée rencontre Dédale qui (a) construit le labyrinthe et Ariane qui s’éprend de lui et lui remet du fil pour en ressortir. Thésée affronte et tue le minotaure. De retour à Athènes, Thésée oublie de changer les voiles noires de son bateau (il l'aurait fait volontairement pour hériter du trône), et son père Egée se jette dans la mer pensant que son fils est mort en affrontant le minotaure. Le minotaure est une figure sacrée, sauvage et archaïque. C’est un monstre enfermé au centre d’un labyrinthe tout comme le taureau dans l’arène.


Picasso eut un jour une phrase qui traduit bien l’union du rite, du sacré, du taureau et du sexe   " En Espagne, le matin on va à la messe, (l’après-midi) à la corrida et le soir au bordel ".
Le thème du taureau sacrifié apparaît dans la Rome antique avec le retour du mithraïsme. Mithra était une grande divinité des perses connue (dès) 500 av. (notre ère). Son culte se diffusa plus largement au II siècle après (notre ère) dans les ports, les grandes villes et les lieux de garnison de l’Occident romain, surtout le Rhin, le Danube et l’Italie. Les initiés bénéficiaient de l’immortalité grâce au sacrifice d’un taureau qui reproduisait le sacrifice accompli par Mithra (pratique du taurobole purificateur). Les mystères de Mithra se célébraient dans des grottes ou des cryptes (mithraeum). Un taureau (était) égorgé, cuisiné puis mangé avec du pain et du vin. Ces séances se déroulaient parallèlement aux premiers rites chrétiens. Ceci est très important pour comprendre par la suite l’importance du rite christique dans la corrida. La chair du taureau est sacrée, en cela elle s’apparente à l’eucharistie.



Abbatangelo associe le minotaure à des orgies et des bacchanales dans nombre de ses œuvres. La tauromachie et l'Eros évoquent la fête et la transgression. Ainsi une tableaux est intitulée : « Minotaure et jeune fille avec Satire". Chez Abbatangelo chaque image est souvent un concentré d’interprétations,des signes,des répere suffisament claire à les yeux d'une esprit    averti.  
Le Minotaure est une naissance monstrueuse qui réunit les contraires : l’animal et l’homme, le masculin et le féminin. Il sert à traduire le (fantasme) de la bisexualité originelle, une idée ancienne exprimée dans le banquet de Platon.Bien que Abbatangelo se déclare sa sjmpathie a Epicure...
Chez Abbatangelo la corrida est étroitement liée au rituel religieux, d’où parfois l’apparition dans certaines œuvres de la figure du Christ ou de signe qui vont l'évoquer... qui est également dans les arènes.
 L’importance du sang dans la corrida est liée au culte de Mithra. L’initiation se faisait en égorgeant un taureau au-dessus de l’initié dont le visage se trouvait baigné de sang. Ces pratiques se déroulaient aux solstices et aux équinoxes, elles (étaient) liées à la fertilité. Mais (Ce) sont également des rites solaires. C’est une thématique extrêmement riche qui associe le rite, la religion, la fertilité, le sexe et le soleil. Tous ces éléments composent la trame de fond de la minotauromachie par éxample chez Picasso.


D’autres thèmes viennent parfois se surajouter à celui du minotaure. Le taureau ailé est une figure intermédiaire entre le sphinx et le minotaure. Celui- ci représente avec des seins et un pénis est à nouveau un être hybride qui renvoie au problème fondamental de la naissance et du sexe. Sous une autre forme la représentation du "minotaure aveugle guidé par une petite fille" de Picasso et qui inspirée Abbatangelo, renvoie au mythe d’Oedipe et à la problématique du sexe du minotaure. L’œil crevé était interprété par Freud comme un symbole de castration. Pour Abbatangelo en accord avec G.Bataille," Il nous permet de retrouver l’animalité, le sexe, la transgression et le sacrifice". Le thème du minotaure c’est la naissance de l’homme à partir de l’animalité. Il existe pour Abbatangelo et Bataille un lien profond entre les deux. Pour retrouver son caractère sacré l’homme doit replonger dans l’animalité. L’homme se pare du prestige et l’innocence de la bête.


 Le thème du minotaure surgit en Crête sous la forme d’un mythe. Le minotaure est un monstre à corps d’homme et tête de taureau, né des amours de Pasiphaé, femme de Minos, et d’un taureau blanc envoyé par Poséidon. Minos l’enferma dans un labyrinthe construit par Dédale, et lui donna chaque année en pâture sept garçons et sept jeunes filles d’Athènes. Cependant les Athéniens en eurent assez de sacrifier chaque année des jeunes hommes et des jeunes vierges. Ils dépêchèrent Thésée pour tuer le minotaure. En arrivant Thésée rencontre Dédale qui (a) construit le labyrinthe et Ariane qui s’éprend de lui et lui remet du fil pour en ressortir. Thésée affronte et tue le minotaure. De retour à Athènes, Thésée oublie de changer les voiles noires de son bateau (il l'aurait fait volontairement pour hériter du trône), et son père Egée se jette dans la mer pensant que son fils est mort en affrontant le minotaure. Le minotaure est une figure sacrée, sauvage et archaïque. C’est un monstre enfermé au centre d’un labyrinthe tout comme le taureau dans l’arène.Objet de bonne conscience ou de scandale, porteur de fantasmes, l'animal apparaît comme un miroir où se reflète la nature profonde de l'homme. Franz Kafka a construit sur cette projection dans le genre animal une oeuvre où s'expriment l'angoisse et la déréliction propre à la condition humaine. Par leur violence, leur étendue, la volonté d'éradiquer systématiquement des groupes humains entiers, les guerres du XXe siècle apparaissent comme une transgression par rapport à un humanisme qui prend source dans l'Antiquité. Les atteintes de plus en plus évidentes portées par l'homme à son environnement, l'apparition d'épizooties meurtrières nées de l'exploitation industrielle de l'élevage font de l'animal un thème d'actualité.
L'exposition interroge l'intérêt récurrent de l'artiste pour l'animal et la Nature. 
recherche contemporaine en éthologie a mis en évidence la complexité des comportements animaux et parfois la constitution d'une véritable communauté sociale au travers d'un système de signes qui touche tant à la parure qu'au cri. La factualité soulignée par ces recherches se retrouve dans de nombreuses ceuvres. Influencés par les théories du behaviourisme et s'inspirant du fait que nombre d'expérimentations sur les animaux se font au profit de l'homme, les artistes font de l'animal une sorte de témoin du   monde des humains.
  Minos voulut régner sur la Crète et l'on chercha à l'en empêcher. Alors, il prétendit qu'il avait reçu des dieux la royauté et, pour qu'on le crût, il soutint que ce qu'il demanderait se réaliserait. Au cours d'un sacrifice à Poséidon, il demanda au dieu de faire apparaître un taureau hors des flots, en promettant de sacrifier l'animal qui apparaîtrait. Poséidon fit surgir pour lui un taureau splendide. Minos obtint la royauté, mais il envoya le taureau rejoindre ses troupeaux et il en sacrifia un autre. Il fut le premier à avoir l'empire des mers et il étendit sa domination à presque toutes les îles. Poséidon, irrité contre lui parce qu'il n'avait pas sacrifié le taureau, rendit l'animal furieux, et fit en sorte que Pasiphaé éprouvât pour lui du désir. Tombée amoureuse du taureau, elle prend pour complice Dédale, un architecte banni d'Athènes à la suite d'un meurtre. Celui-ci fabriqua une vache en bois, la monta sur des roues, l'évida à l'intérieur, cousit sur elle la peau d'une vache qu'il avait écorchée et, après l'avoir placée dans le pré où le taureau avait l'habitude de paître, il y fit monter Pasiphaé. Le taureau vint et s'accoupla avec elle comme avec une vraie vache. C'est ainsi que Pasiphaé enfanta le Minotaure...
 Pasiphaé et ses amours monstrueux ont de tous temps inspiré écrivains et peintres. On trouve une iconographie très riche sur le Minotaure bien sûr (Picasso...) mais aussi, si on cherche bien, sur les épisodes avec Dédale et la fabrication de sa fausse vache, sa présentation à Pasiphaé, et ce très tôt puisqu'on en trouve des représentations sur les murs des villas de Herculanum et de Pompéi.Il semblerait donc que ce thème soit toujours d'actualité ou du moins hante toujours notre inconscient. Mais n'est-ce pas valable justement pour tous les mythes ?
J'ai même trouvé, et finalement ce n'est pas étonnant, une version hard XXXX, qui doit montrer l'inmontrable et cette union contre nature (j'adore cette appellation que l'on entend quelquefois, et qui justement indique que ça ne l'est peut-être pas tant que cela, un peu comme l'inhumain indique quelque chose subi ou perpétré par l'homme...).



Le Centaure, être ou animal fabuleux, fait partie intégrante de la mythologie Grecque.
Il possède une tête, un torse et des bras humains, tout le reste de son corps est, en fait, un cheval.La légende veut que les Centaures ont une origine divine
Ixion, fils d'Arès, roi des Lapithes, était tombé amoureux d'Héra, l'épouse de Zeus.
Ce dernier, s'apercevant des sentiments d'Ixion, lui envoya un leurre : une "nuée" qui ressemblait à son épouse.
Ixion tomba dans le piège, il crut s'unir à la déesse, et de cette union étrange nacquirent les Centaures.
Ceux-ci élirent domicile dans les forêts de Thessalie.
Les Centaures étaient brutaux et se nourrissaient de chair crue.
Ils se vouaient à l'ivresse et à la luxure, et pratiquement sans limites.
Ils étaient bien souvent représentés comme les fidèles compagnons de Dionysos, le dieu du vin...


Leur violence, leur sauvagerie et leur brutalité étaient légendaires.
Lors du mariage de Pirithoos, roi des Lapithes, ou ils furent invités, les Centaures s'enivrèrent et voulurent enlever des femmes, dont la femme du roi lui-même, Hippodamie.
Les lapithes se battirent avec les Centaures dans une bataille sans merci.
Mais les Centaures, armés de troncs d'arbres et de tisons enflammés durent battre en retraite face aux Lapithes armés de leurs épées et de leurs arcs.
De plus, le courageux Pirithoos avait, à ses cotés, le célèbre Thésée, le tueur du Minotaure.
Suite à ce combat, les Centaures durent quitter la Thessalie et furent contraints de se retirer aux abords du Pinde.
Dans certaines légendes, on trouve une race de centaures ailés. Un autre mythe reconnait l'existance de centaures préhistoriques, sanguinaires et violents ,Abbatangelo reconduit tout a l'animalité humaine,a la recuperation de l'innocent ou a une extréme possible liberté.                                                                              

           
"théorie d'Artiste"  Depuis l'Antiquité, l'amour et le désir font l'objet de deux analyses rigoureusement antagonistes. Pour les uns - les "judéo-chrétiens" -, de Platon jusqu'à Freud...,  l'amour et son expression "désirante" signalent d'abord un manque, un vide, une nostalgie, que le sentiment vient "remplir". Tel était le sens du "Banquet" ou de l'analyse freudienne de l'Eros. Certaine autres, cette métaphysique qui pense l'amour et le désir comme des manques doit être récusée - et, même, combattue puisque trop mortifère. Ils préfèrent, et de loin, se rattacher à une tradition philosophique - celle, "anti-judéo-chrétienne", qui va d'Epicure à Nietzsche - qui, elle, pense l'amour et le désir comme des "excès", des surcroîts de plénitude, des figures d'abondance.
Contre la vie mutilée, une érotique solaire,sans culpabilité, entièrement indexée sur ses pulsions de vie (nature) et refisse radicalement les pulsions de mort.  et, pour ce faire, invite à déchristianiser l'éthique, à réaliser un féminisme libertin, à promouvoir un éros léger, ludique, et à formuler une physiologie des passions qui permette un art de rester soi dans le rapport à autrui.
Opposer l'idéal ascétique pythagoricien, juif, platonicien et chrétien - qui suppose la misogynie, la haine du désir et des plaisirs, la condamnation de la chair, le mépris du corps, le pouvoir absolu du mâle à l'idéal hédoniste cyrénaïque, cynique, épicurien, qui invente la liberté amoureuse, la chair sans culpabilité, le célibat joyeux et l'égalité libertine des hommes et des femmes .
 L'EROS  par KANT
“Les pulsions les plus fortes de la nature,qui représentent une force invisible dirigeant le genre humain selon une raison supérieure et veillant au bien physique du monde en général (...) sans que la raison humaine ait à intervenir, sont l’amour de la vie et l’amour sexuel ; le premier doit conserver l’individu, le second l’espèce.” Emmanuel Kant

REPERES MOTS CLES


Animalité
Blessure
Braque
Bûcher
Cézanne
Ecriture
Epicure
Eros* (dans l'acception de pulsion vitale)
Essai
Ethique
Fragmentation
Humanité
Inconscient
Innocence
Liberté
Matisse
Métaphore
Métaphysique-Ethique
Minotaure
Nature
Pasiphaé
Pédagogie
Pensée grecque
Picasso
Psychanalyse
Réalisme
Rite
Surréalisme
Taureau
Tragique
Transgression

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